L’acquisition de données sur le milieu littoral et marin est un sujet de préoccupation forte pour les acteurs du milieu marin méditerranéen. Au cours des années passées, sous l’impulsion des politiques publiques, cela s’est traduit par une augmentation significative des réseaux de surveillance et des observatoires citoyens.
Parmi les périodes clés, il convient de rappeler :
- Le SDAGE de 1996 qui est le premier document de planification à avoir marqué une étape importante dans l’acquisition des données sur le milieu marin. Il a permis la mise en œuvre du Réseau Littoral Méditerranéen, le premier dispositif partenarial d’acquisition de données et de mise en commun des informations ;
- Le SDAGE de 2009 qui marque le déploiement de la surveillance de la Directive Cadre Eau (DCE). Un effort de méthode et d’acquisition de données a été entrepris sur les eaux côtières et les eaux de transition pour bien caractériser les masses d’eau, référentiel utilisé par la DCE pour définir des objectifs de qualité (bon état écologique, bon état chimique, bon potentiel, …). Les résultats des réseaux DCE sont accessibles par masse d’eau sur l’atlas DCE mis en œuvre par l’Ifremer :
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- La nouvelle Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin renforce les dispositifs de surveillance en élargissant le territoire à caractériser par la prise en compte du grand large mais aussi en demandant de qualifier de nouveaux éléments comme les oiseaux, le bruit, la contamination de la chaine de trophique, l’écotoxicité, les biocénoses marines des canyons, … . Cette surveillance en cours de définition montera en puissance à partir de l’année 2015. Elle sera coordonnée en terme d’organisation et d’interprétation avec les nombreux dispositifs existants et notamment ceux de la DCE.
Fort de son expérience en matière de définition et de mise en œuvre d’outils de suivi de la qualité du milieu marin, l’Agence de l’eau, avec l’aide de ses partenaires, a rassemblé dans un document technique l’ensemble des données en sa possession (biologie, chimie et pressions). L’atlas de Méditerranée édité en 2013 est l’une des contributions structurantes de la surveillance de demain.