DESCRIPTIF DE L’INDICATEUR
L’indicateur identifie le nombre de masses d’eau concernées par chaque catégorie de problèmes
identifiés comme étant à l’origine d’un risque de non atteinte du bon état. Ces résultats sont extraits
des données ayant servi à l’élaboration du programme de mesures et des objectifs des masses
d’eau.
PERSPECTIVES
L’effort pour mettre en œuvre les mesures qui permettent de résoudre les problèmes identifiés devra
être poursuivi dans les années à venir, même si cela nécessite souvent des changements
conséquents dans les pratiques.
Les actions de restauration physique devront être suffisamment ambitieuses pour se traduire par une
diminution des pressions et par des améliorations mesurables des indicateurs biologiques de l’état
des eaux ; ceci intervenant dans un contexte de changement climatique où la ressource en eau
risque de se raréfier.
Les pollutions diffuses, principalement pourvoyeuses de pesticides dans les cours d’eau, pourront
être réduites par la diminution de l’utilisation d’intrants et par une gestion de l’espace périphérique
aux milieux aquatiques permettant de limiter le plus possible les transferts de polluants résiduels. La
réduction des pollutions ponctuelles devra être renforcée, là aussi d’autant plus que les effets
attendus du changement climatique devraient diminuer significativement la capacité de dilution et de
renouvellement des eaux des milieux aquatiques.
CAUSES DE RISQUE DE DÉCLASSEMENT DES EAUX DE SURFACE ET SOUTERRAINES
RÉSULTATS
Les eaux de surface
Les dégradations morphologiques et les ruptures de continuité des cours d’eau, les déséquilibres
quantitatifs (prélèvements, dérivations), la pollution diffuse par les pesticides et la pollution ponctuelle
ressortent comme les principaux problèmes à traiter pour atteindre et conserver un bon état des eaux
de surface.
Les eaux souterraines
Les problèmes à l’origine de risques pour la santé constituent sans surprise la première
préoccupation : contaminations par les pesticides et par les nutriments (nitrates). La diminution de
l’utilisation d’intrants est indispensable à la préservation de la qualité des eaux souterraines qui
constituent plus des trois quarts de la ressource brute utilisée pour produire l’eau potable consommée
par la population du bassin Rhône-Méditerranée.
Les prélèvements excessifs, au regard de leur recharge, observés sur plusieurs dizaines de masses
d’eau mettent en cause la pérennité de la disponibilité d’une ressource en quantité suffisante.
Source : agence de l’eau RMC, 2015
Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016
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