PORTRAIT DU BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE
Artificialisation des sols
L’artificialisation des sols apporte un éclairage sur l’évolution des activités humaines susceptibles
d’exercer une pression et un impact sur les milieux aquatiques.
Par territoires artificiels, on entend les zones urbanisées, les zones industrielles ou commerciales et
les réseaux de communication, les mines, décharges et chantiers ainsi que les espaces verts non
agricoles.
La carte ci-contre visualise les secteurs devenus artificiels entre 2006 et 2012 (secteurs localisés
sans représentation surfacique).
Environ 19 000 hectares de sols se sont artificialisés sur le bassin entre 2006 et 2012. 69 % de ces
sols nouvellement artificialisés proviennent de terres agricoles, 18 % de prairies et 13 % de forêts et
milieux semi-naturels.
À noter que 1 290 ha de surfaces en herbe ont été transformés en terres arables et cultures
permanentes entre 2006 et 2012. Ce type de changement d’affectation du sol peut contribuer à
augmenter le risque de pollution diffuse par les pesticides et le relargage d’azote. Cependant, ce
type de changement reste marginal au regard de l’artificialisation des terres agricoles et des
surfaces en herbe.
Source : SOeS-Corine Land Cover, 2012
Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016
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