INDICATEUR 12.6 :
RISQUES DE PERTE DE BIODIVERSITÉ MARINE DE LA ZONE CÔTIÈRE
DESCRIPTIF DE L’INDICATEUR
La connaissance de biocénoses marines, des pressions côtières et la caractérisation du lien entre
état et pressions permettent aujourd’hui de bien analyser la situation générale. A l’échelle du bassin
Rhône-Méditerranée, l’analyse des données acquises permet aujourd’hui de caractériser l’état des
biocénoses et leur évolution et ainsi d’identifier le risque de perte de biodiversité marine.
L’indicateur illustre, pour chaque masse d’eau, la surface de petits fonds sans risque avéré à ce jour,
sous forte pressions et donc à risque, ainsi que la surface de biocénoses détruites en totalité ou de
façon significative.
RÉSULTATS
Pour la moitié de la surface des masses d’eau côtière, les pressions actuelles s’exerçant ne semblent
pas en mesure d’affecter leur fond marin. Pour 45 %, la situation est en équilibre précaire. Pour près
de 3 %, la situation est déjà très critique, les fonds marins présentant déjà des biocénoses
définitivement altérées.
La rade de Villefranche et plus généralement les masses d’eau du département des Alpes Maritimes
sont particulièrement concernées, tout comme les masses d’eau d’Agde à Port la Nouvelle qui sont
particulièrement sous pressions.
La présence sur l’ensemble de ces zones de plans de gestion, qu’ils soient sous l’égide d’un contrat
de baie, de Natura 2000 ou d’une initiative locale, est un signe encourageant de maîtrise et
d’amélioration de la situation, sous réserve que l’ensemble des procédures en cours trouve une
bonne coordination générale. Le SDAGE incite à l’articulation des procédures liées à la DCE, à la
Directive cadre stratégie pour le milieu marin (DCSMM) et à Natura 2000.
PERSPECTIVES
L’un des objectifs des directives européennes DCE et DCSMM porte sur la non dégradation de l’état
écologique et de l’état général des biocénoses. Les mesures engagées au titre des programmes de
mesures, et particulièrement les mesures de non dégradation, doivent permettre d’annuler ou de
réduire ce risque dans les secteurs concernés, notamment par la maîtrise des pressions d’usages
dont le mouillage.
Source : agence de l’eau RMC, 2015
45,1%
2,9%
52,0%
Répartition sur l'ensemble du bassin
Rhône-Méditerranée
Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016
100