DESCRIPTIF DE L’INDICATEUR
Afin de suivre l’évolution de l’état des eaux conchylicoles, une estimation de la qualité microbiologique sur le littoral
méditerranéen est déterminée par l’IFREMER, sur la base des résultats de surveillance régulière obtenus sur 26 points
de prélèvement.
Qualité microbiologique des eaux conchylicoles de 2009 à 2015 :
2009-
2012
2012-
2015
Qualité Bonne (E. coli < 230)
83,0 %
82,0 %
Qualité Acceptable (230<E. coli<4600)
15,2 %
15,9 %
Qualité Médiocre (4600<E. coli<46000)
1,8 %
1,9 %
Qualité Mauvaise (E. coli > 46000)
0,0 %
0,1 %
Total
100 %
100 %
INDICATEUR 6.6 :
ÉVOLUTION DE L’ÉTAT DES EAUX CONCHYLICOLES
RÉSULTATS
La qualité microbiologique estimée des zones de production reste globalement stable entre les périodes 2009-2012 et
2012-2015. Ainsi, près de 98 % des eaux présentaient une qualité bonne ou acceptable sur les deux périodes.
En région
PACA
, le littoral de Camargue présente une qualité acceptable. On peut cependant y observer une
contamination modérée mais chronique, avec quelques épisodes de contamination élevée, identifiés dans des
organismes fouisseurs. Cela concerne notamment le point de surveillance Rousty (Bouches du Rhône), avec une
tendance significative sur ce point ces dix dernières années. Les eaux du golfe de
Fos
sont de bonne qualité depuis
environ une dizaine d’années, sans tendance significative. La baie du
Lazaret
se caractérise par des eaux de qualité
médiocre car soumise à une contamination chronique, avec des épisodes où elle se montre élevée, voire grave. Une
tendance à l’amélioration était toutefois observée jusqu’à 2014, où plusieurs alertes ont été lancées, entraînant des
fermetures de zone, sans relation directe avec des épisodes pluvieux. D'importants efforts sur les réseaux
d'assainissement ont été entrepris et la situation s'améliore régulièrement.
La qualité des eaux du
Languedoc Roussillon
est globalement bonne en mer ouverte et en lagune. Sur l’ensemble des
sites de la région en mer ouverte, la qualité des concessions conchylicoles (filières) est satisfaisante et stable depuis 10
ans.
Dans les tellines, on observe des épisodes ponctuels de contamination, mais qui restent rares et ne persistent pas. A
noter, quelques épisodes de contamination élevés identifiés sur l’Ouest de la Camargue, sans qu’il ne se dégage de
période plus sensible aux épisodes de contamination.
Dans les lagunes, la qualité est globalement satisfaisante, à l‘exception de l’étang du
Prévost
qui reste soumis à une
contamination microbiologique chronique, tout en restant dans la classe de qualité acceptable. Cette lagune est
également soumise à de forts épisodes de contamination qui ne persistent pas dans le temps, plus particulièrement de
septembre à février. L’analyse des résultats acquis ces 10 dernières années ne montre pas de tendance significative.
Sur l’étang de
Thau
, les résultats de bonne qualité varient entre 77 et 97 %. Plusieurs points de surveillance montrent
une amélioration significative de la qualité des coquillages ces dix dernières années. On remarque toutefois que le
second semestre est plus propice aux contaminations microbiologiques que le premier semestre.
En ce qui concerne le complexe lagunaire de
Salses-Leucate
, les résultats sont globalement bons, sans tendance
significative à l’amélioration ou à la dégradation des niveaux de contamination.
PERSPECTIVES
Outre le fait de maintenir la qualité des eaux dans les secteurs qui ont présenté une amélioration significative, il faut
rester vigilant sur la reconquête de la qualité dans la rade de Toulon et identifier les causes de contamination chronique
en Camargue.
Source : IFREMER, Base de données Quadrige, 2016
Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016
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