INDICATEUR 9.1 :
RÉPARTITION DES VOLUMES PRÉLEVÉS EN EAU SOUTERRAINE ET DE SURFACE PAR USAGE
DESCRIPTIF DE L’INDICATEUR
Cet indicateur donne une image des volumes bruts prélevés en eau souterraine ou en eau de surface pour les
divers usages. On distingue les prélèvements pour la production
d’eau potable
, les prélèvements propres de
l’
industrie
(dont
les prélèvements pour l’énergie, principalement utilisés pour le refroidissement des centrales
thermiques ou nucléaires) ainsi que les prélèvements
agricoles
(essentiellement pour l’irrigation). De plus, les
volumes servant à l’alimentation des canaux sont inclus. Cet indicateur ne comprend pas les prélèvements en
mer.
À noter que les volumes prélevés en eaux superficielles par l’industrie pour assurer le refroidissement des
équipements comprennent les centres nucléaires de production d’électricité (CNPE) en circuit fermé ou
partiellement en circuit fermé. Sont concernés par les CNPE, les commissions territoriales suivantes :
-
Haut-Rhône : la centrale de Bugey (partiellement en circuit fermé, 2 tranches sur 4) ;
-
Ardèche-Gard : la centrale de Cruas-Meysse (4 tranches en circuit fermé) ;
Les volumes très importants prélevés en circuit ouvert (de l’ordre de 10 à 11 milliards de m
3
chaque année)
n’ont pas été représentés dans les graphiques ci-contre pour une meilleure lisibilité des autres prélèvements. Il
s’agit en outre de volumes restitués presque intégralement au fleuve à proximité du point de prélèvement.
Cet indicateur présente les volumes prélevés et non consommés. En effet, les rares données existant sur la
consommation ne sont pas pertinentes dans le cadre d’un tableau de bord de bassin, notamment car elles sont
anciennes (2004), nationales et basées sur des coefficients forfaitaires de consommation par type d'usage.
RÉSULTATS
En 2014, 6,7 milliards de m
3
d’eau (hors CNPE en circuit ouvert) ont été prélevés pour satisfaire les besoins liés
à la production d’eau potable, à l’industrie, à l’agriculture et à l’alimentation des canaux. L’alimentation des
canaux, représente 34% des volumes prélevés, devant les usages industriels (26 %), l’eau potable (23 %) et
l’irrigation (17 %).
Les prélèvements se font en majorité dans les eaux de surface, excepté pour l’eau potable. Les prélèvements
industriels en eaux souterraines sont particulièrement importants sur le territoire du Rhône Moyen. Les plates-
formes chimiques de la vallée du Rhône, et plus particulièrement celles de Lyon Sud et de Péage de Roussillon,
sont les principales consommatrices. Les volumes prélevés en eaux superficielles pour l’agriculture sont
prépondérants dans les bassins de la Durance (96 %) et du territoire des Côtiers ouest (96 %) notamment via
les infrastructures de la société du canal de Provence et de la compagnie nationale d'aménagement du bas
Rhône et du Languedoc.
L’évolution des prélèvements ces 7 dernières années est plutôt irrégulière, dépendante des conditions
climatiques et des pratiques de production, notamment agricoles.
Source : agence de l’eau RMC, données 2012 à 2014
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Évolution des volumes prélevés en eau souterraine et de surface par
usage de 2008 à 2014 (en Mm
3
) - hors CNPE en circuit ouvert
Alimentation d'un canal
Alimentation en eau potable
Usages industriels (hors CNP
en circuit ouvert)
Irrigation
0
500
1000
1500
2000
2500
Canal
Eau potable
Irrigation
Usages industriels
Volumes prélevés en eau souterraine et de surface par usage en
2014 (en Mm3) - hors CNPE en circuit ouvert
Eau souterraine Eau superficielle
0
500
1000
1500
2000
Ardèche-Gard
Côtiers-Ouest
Doubs
Durance
Haut-Rhône
Isère-Drôme
PACA
Rhône-Moyen
Saône
Volumes prélevés en eau souterraine et de surface par
commission territoriale de bassin en 2014 (en Mm3) -
hors CNPE en circuit ouvert
Eau souterraine Eau superficielle
Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016
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