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PERSPECTIVES

Après un cycle 2010-2015 voué essentiellement à la connaissance via les campagnes RSDE, le cycle 2016-2021 vise

une montée en charge significative des réductions des rejets de substances dans les milieux aquatiques. Dans la

mesure où les ETE auront montré que cela est possible, des actions de réduction à l’échelle du bassin seront à mettre

en œuvre avant 2018 pour les ETE prescrites avant fin 2016, ou avant 2021 pour les ETE prescrites après 2016.

L’identification de ces actions se fera dans le cadre du suivi des mesures « industrie » du programme de mesures.

DESCRIPTIF DE L’INDICATEUR

Deux campagnes (2002, 2009) de recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans l’eau

(RSDE) ont été lancées au niveau national. Dans un premier temps, chacun des établissements s’est vu prescrire une

surveillance des concentrations rejetées sur la base d’une liste de substances dangereuses sélectionnées par secteur

d’activité. Lorsque les rejets sont significatifs, chaque établissement doit alors poursuivre une surveillance pérenne.

Les établissements qui sont les plus forts contributeurs ou dont les rejets sont incompatibles avec le bon état du milieu

récepteur, doivent par ailleurs étudier et proposer des solutions de réduction à mettre en œuvre.

Cette action nationale s’appuie, pour chaque site, sur la prise d’arrêtés préfectoraux complémentaires imposant une

surveillance initiale puis, le cas échéant, une surveillance pérenne et la réduction des rejets. L’indicateur présente pour

chaque région le nombre d’arrêtés préfectoraux complémentaires imposant une surveillance initiale signée, première

phase de la démarche.

INDICATEUR 4.2 :

NOMBRE CUMULÉ D’ÉTABLISSEMENTS AYANT FAIT L’OBJET D’UN ARRÊTÉ PRÉFECTORAL

COMPLÉMENTAIRE DANS LE CADRE DE LA CAMPAGNE RSDE

Nota : seuls les sites implantés sur le bassin Rhône Méditerranée ont été pris en compte pour ce

tableau de bord alors que pour la version de 2013, la totalité des sites d’un département

concerné par le bassin avait été considérée entraînant ainsi, une majoration de l’ordre de 270

établissements. Dans le cas présent, les données de 2013 ont été actualisées en ne prenant en

compte que les sites se situant dans les limites du bassin Rhône-Méditerranée.

0

100 200 300 400 500 600 700

Autres régions

Languedoc-

Roussillon Midi-

Pyrénnées

PACA

Bourgogne

Franche-Comté

Auvergne Rhône

Alpes

Nombre cumulé d’établissements ayant fait l’objet d’un arrêté

préfectoral complémentaire dans le cadre de la campagne RSDE

Objectif

2015 2013

RÉSULTATS

L’objectif de l’indicateur relatif au nombre d’arrêtés de prescription de la surveillance initiale a été modifié entre les

années 2013 et 2015 pour tenir compte de l’évolution du paysage industriel. Ainsi, la campagne RSDE ne concerne

pas les sites qui ont choisi de modifier leur process de manière à ne plus avoir de rejets dans l’eau (une quarantaine

en Rhône-Alpes par exemple), ni ceux qui ont cessé leur activité. À titre d’exemple, en PACA, près de 10 % des

établissements qui étaient initialement visés ont fermé depuis le début de la campagne.

À ce jour, la campagne de prescription des arrêtés de surveillance initiale est considérée comme achevée, au plan

national. 1 117 établissements industriels encore en fonctionnement dans le bassin ont eu à réaliser une surveillance

de substances dangereuses dans leurs effluents. Parmi eux, 55 % sont soumis à une surveillance pérenne des

substances émises en plus grande quantité ou flux et 22 % doivent étudier et proposer à l’administration des solutions

de réduction de leurs émissions (études technico-économiques - ETE).

À noter que des industries non prioritaires au titre de la RSDE peuvent le devenir au titre des opérations collectives,

voire à terme au titre de l’état des masses d’eau.

Source : agence de l’eau RMC, 2015

Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016

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