PERSPECTIVES
Après un cycle 2010-2015 voué essentiellement à la connaissance via les campagnes RSDE, le cycle 2016-2021
sera consacré à des opérations de réduction des rejets pour les sites identifiés, et sur la base des études technico-
économiques actuellement en cours.
INDICATEUR 4.3 :
NOMBRE DE SITES INDUSTRIELS PRIORITAIRES ENGAGÉS DANS UNE OPÉRATION ISOLÉE DE
RÉDUCTION DES REJETS DE SUBSTANCES DANGEREUSES
DESCRIPTIF DE L’INDICATEUR
Cet indicateur fournit une représentation spatiale du nombre de sites industriels :
-
concernés par la campagne de mesures pour la recherche de substances dangereuses dans l’eau (RSDE)
subventionnée par l’agence de l’eau ;
-
ayant réalisé des travaux subventionnés pour réduire les substances dans leurs rejets ou pour lesquels
une action de réduction non aidée a été portée à la connaissance de l’agence de l’eau ou de la DREAL.
Ces mesures sont de plusieurs niveaux : actions de réduction, contrôle des autorisations, lutte contre la propagation
par les eaux pluviales, traitement et dépollution des sites ou encore recherche interne des sources de pollutions.
RÉSULTATS
112 opérations de réduction, de plus ou moins grande importance, ont été menées sur des sites isolés (i.e. hors
opérations collectives, cf. indicateur 4.1). Le nombre d’opérations progresse sensiblement sur l’intervalle 2013-2015
(nombre d’opérations multiplié par 2,5).
À l’issue de la campagne de surveillance initiale RSDE qui a concerné 1 117 établissements industriels, 175
établissements ont été désignés comme prioritaires :
-
13 % ont mené au moins une action de réduction et 14 % ont proposé des actions.
27 %
des
établissements prioritaires sont ainsi concrètement engagés dans la démarche de réduction de leurs
émissions en 2015.
-
57 %
font actuellement l’objet d’études technico-économiques qui pourront déboucher sur des opérations
de réduction. Une surveillance pérenne de certaines substances est maintenue pour 20 de ces sites sans
pour autant que des démarches de réduction ne soient à engager.
-
À noter que pour
15 %
des sites, il n’est pas demandé à ce stade d’action de réduction (absence de rejets
d’effluents industriels hors eaux pluviales ou fermeture de sites).
Les opérations aidées depuis 2013 ont permis des réductions d’émissions de substances significatives sur les sites
concernés (- 59 % en moyenne en 2013, - 60 % en 2014 et - 55 % en 2015). Par exemple, en 2014 les opérations
aidées ont permis d’éviter le rejet de 22 tonnes de substances, principalement du chrome, du perchloréthylène et
des perfluorés. À noter que, de manière générale, on constate une forte hétérogénéité dans la réduction des rejets
entre les différentes substances, avec des réductions conséquentes pour les métaux.
Source : agence de l’eau RMC, 2015
Tableau de bord du SDAGE Rhône-Méditerranée - version mai 2016
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